Patients âgés aux urgences et événements délétères de santé liés à l‘âge: problèmes, défis et perspectives avec l’outil “évaluation et recommandations aux urgences” ER²
Les services d’urgence (ER) en Amérique du Nord sont soumis à des contraintes en raison de la surpopulation, des retards et des mauvaises orientations, qui augmentent de manière exponentielle. Le vieillissement de la population canadienne amplifie la situation, car les patients âgés constituent les utilisateurs les plus en demande et qu’ils des besoins complexes et spécifiques. Quelle que soit la raison de leur visite à l’urgence, les comorbidités et les handicaps caractérisent les patients âgés. Ces deux caractéristiques expliquent en grande partie les événements de santé délétère liés à l’âge survenant lors d’une visite à l’urgence, tels que des séjours prolongés à l’urgence et à l’hôpital, ou un taux d’hospitalisation et une mortalité à l’hôpital plus élevés comparativement aux patients plus jeunes.
Usage approprié des antipsychotiques en CHSLD, le programme Opus-AD: mesure des effets de la phase 1
Les antipsychotiques (AP) sont fréquemment utilisés dans les centres de soins de longue durée (CHSLD) du Québec, en particulier chez les résidents âgés atteints de troubles neurocognitifs majeurs (MNCD) et de symptômes psycho-comportementaux de démence (BPSD), avec une prévalence allant jusqu’à 50%. Il existe des problèmes liés à la prescription d’AP: ils sont associés à des effets indésirables sur la santé, à des coûts élevés et à une qualité de vie médiocre. Leur pertinence est souvent mise en doute en raison de problèmes d’efficacité et de sécurité modestes. Leur prévalence élevée est un indicateur de soins sous-optimaux. En 2017, le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, en partenariat avec la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé, a lancé la phase pilote d’OPUS-AP dans 24 centres de soins de longue durée dans le but 1) d’améliorer la pertinence de l’utilisation des AP chez les résidents âgés atteints de MNCD et BPSD et 2) d’augmenter le recours aux interventions non pharmacologiques.
Mesure des effets du programme HELP (Hospital Elder Life Program) à l’hôpital général juif: une étude pré/post intervention
Le programme Hospital Elder Life Program (HELP) est un programme complet de soins hospitaliers qui garantit des soins optimaux aux personnes âgées hospitalisées. Les principaux objectifs du programme HELP sont les suivants : maintenir le fonctionnement cognitif et physique des personnes âgées à haut risque tout au long de l’hospitalisation, maximiser l’indépendance à la sortie, faciliter la transition de l’hôpital à la maison et prévenir les réadmissions non-programmées à l’hôpital. Ces objectifs ont été atteints grâce à une stratégie d’intervention transversale. Outre une évaluation gériatrique interdisciplinaire ciblée, le programme utilise un modèle de bénévolat novateur pour porter une attention personnelle et positive aux patients âgés et vulnérables hospitalisés. Le programme HELP a été intégré dans la pratique des soins à l’HGJ en 2016. Les effets de ce programme sur la prévention des événements indésirables pour la santé des patients gériatriques hospitalisés à l’HGJ doivent être évalués.
Cannabis – Usage du Cannabis à des fins médicales chez les patients âgés: mise à jour des connaissances médicales
En 2001, le Canada a été le premier pays au monde à autoriser le cannabis à des fins médicales (c’est-à-dire un terme utilisé à l’étranger pour désigner l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques), également appelé marijuana à des fins thérapeutiques. Plus récemment, il y a eu une nouvelle légalisation canadienne du cannabis à utiliser à des fins récréatives, le Canada devenant le second pays à le faire après l’Uruguay. Cette récente légalisation a ramené le cannabis dans la liste de prescriptions des médecins. De plus en plus de données scientifiques suggèrent que le cannabis serait bénéfique pour un large éventail de conditions médicales. Les médecins doivent être tenus informés des avancées des connaissances médicales (indications, doses sécuritaires et propriétés) avant de prescrire du cannabis aux patients âgés qui sont a priori davantage sujets aux effets indésirables du cannabis que les patients plus jeunes.
Etalonnage et validation d‘un test olfactif informatisé chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer au stade de démence légère
Le vieillissement de la population est associé avec une augmentation du nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (MA). Cela entraîne une croissance exponentielle du coût des soins auprès de ces personnes. Afin d’améliorer la prévention et de retarder les effets de la maladie, nous manquons de marqueurs de signes biologiques précoces. Les recherches scientifiques sont unanimes et ont toutes validé que l’identification olfactive constitue un véritable biomarqueur en stade pré-clinique de la maladie, ou phase de déclin cognitif léger.
Plan Alzheimer, phase 1 & 2
Suite à la publication du rapport « Relever le défi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées, une vision centrée sur la personne, l’humanisme et l’excellence » publié à la demande du gouvernement du Québec, sous la direction du Dr Howard Bergman en Mai 2009, le Ministère de la Santé et des Services sociaux a supervisé pendant deux ans le déploiement d’une première phase comportant 19 projets locaux, dont l’objectif était d’améliorer l’accès aux services de santé et sociaux pour les patients souffrant de maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurocognitifs majeurs.
Ces projets ont été répartis sur l’ensemble du territoire québécois et financés d’Avril 2013 à Mars 2016. C’est dans ce contexte que le RUIS McGill a été sollicité, au même titre que les 3 autres RUIS du Québec pour assurer un soutien à ces projets.